Ruche en bois constituée d'un corps principal couvert d'un toit à deux pans et d'une planche coulissante servant de fond. A l'intérieur, quinze planchettes couvrent vingt cadres mobiles. Le corps principal 2002.132.65.1 est de section rectangulaire, sur quatre pieds rectangulaires. Il est constitué de planches à rainures et languettes emboîtées. Au milieu de chaque petit côté, une poignée métallique fixée par une plaque vissée. En partie inférieure, deux rails en bois permettent de faire coulisser la planche 2002.132.65.2, qui sert de fond. Elle est composée de trois planches assemblées par un système de rainures et languettes et renforcées par deux planches perpendiculaires vissées sur la face inférieure. Sur la face antérieure en bordure inférieure, la planche de fond, quand elle est installée, est un ressaut. Sur la petite étagère ainsi formée et contre la paroi de la face antérieure est clouée une plaque de métal dont le bord inférieur est dentelé, ce qui permettait aux abeilles d'entrer dans la ruche. Deux plaques métalliques présentant un petit coude, 2002.132.65.3 - plaque de gauche - et 2002.132.65.4 - plaque de droite - s'inséraient sous la plaque dentelée et servaient à fermer cette ouverture. Au-dessus de ce système, on note la présence de deux plaques de fer coudées, en saillie, clouées sur la face antérieure, dont l'utilité n'est pas définie. Le couvercle de l'ensemble, 2002.132.65.44, figure un toit à deux pans posé sur une structure de plan rectangulaire. Le toit est couvert de plusieurs plaques de tôle de fer clouées. Le bord inférieur des parois est caractérisé par quatre planches clouées en légère saillie. Sur les deux longues faces, une perforation circulaire au centre. Ces deux ouvertures sont grillagées en face intérieure. A l'intérieur de la ruche, le fond est ouvert lorsque la planche 2002.132.65.2 est enlevée. Les quatre parois verticales sont doublées de planches de bois qui permettent, pour celles placées en partie supérieure, d'installer un système de support pour les cadres mobiles. Les cadres se placent sur deux plaques métalliques allongées, dont le bord supérieur dentelé recevait leurs extrémités. En partie inférieure sur les longs côtés, des clous en U inversé servaient à caler les cadres. Ce système est caché par quinze planchettes de bois, de section rectangulaire, simplement posées sur les bordures supérieures. Elles sont numérotées de 2002.132.65.5 à 2002.132.65.19 de gauche à droite. Les cadres mobiles sont tous identiques, et sont numérotés de 2002.132.65.20 à 2002.132.65.39. Leur bord supérieur est de section carrée et aux extrémités de sa face supérieure sont fixés par quatre clous en forme de U inversés deux longs clous à tête circulaire qui se plaçaient sur les plaques dentelées. Les bords latéraux sont des planchettes rectangulaires dont l'extrémité inférieure est pointue. La planche inférieure est simplement rectangulaire. Un long fil métallique argenté est tendu entre le bord inférieur et le bord supérieur. Sur le cadre 2002.132.65.20 est fixée une plaque rectangulaire de cire alvéolée. Elle tient par le biais du fil métallique, que la traverse à divers endroits. Certains clous du bord supérieur de certains cadres se détachent. Le clou antérieur du cadre 2002.132.65.24 est numéroté 2002.132.65.40 et le postérieur 2002.132.65.41. Le clou antérieur du cadre .31 et numéroté 2002.132.65.42 et celui du cadre .38 est numéroté 2002.132.65.43. Ancienne description : Ruche à cadres mobiles : modèle inventé par Mr Layens (vers 1900 en Belgique, Ruche horizontale à 20 cadres, de forme parallélépipédique surmonté d'un toit composée de : - un corps muni de pieds avec barrette crenelée pour l'entrée des abeilles - 1 planchette servant de auvent - 15 planchettes amovibles - 20 cadres - 1 toit Modèle inspiré du type Layens. A l'intérieur 1 double paroi exceptionnel pour protéger les abeilles du froid.